Chateau-Bien-Assis

Les Amis de Montluçon

Société d'Histoire et d'Archéologie

Regard sur l’économie montluçonnaise (1975-2010) : le temps des crises et des difficultés

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Après la période des « Trente Glorieuses », Jean-Paul Perrin a jeté un regard sur les années post 1970 pour évoquer le déclin du tissu industriel de Montluçon.

Une grande vague de désindustrialisation du bassin Montluçonnais a commencé vers les années 70, avec le déclin de la métallurgie et de la sidérurgie qui ont été les piliers des années glorieuses de Montluçon au XIXe siècle et au début du XXe. Déjà le comblement du canal de Berry avait commencé en 1968. C’est alors que les deux grandes industries qui se faisaient face sur le territoire montluçonnais, Saint-Jacques et la SMMP (les Hauts-Fourneaux), disparaissent à leur tour. Les grandes cheminées qui donnaient une mauvaise image du Montluçon industriel sont abattues.

Un certain optimisme à l’aube des années 70

Trois piliers solides de l’industrie pouvaient jouer au XXe siècle le rôle qu’avaient joué leurs prédécesseurs au XIXe siècle : DUNLOP dès 1920 (4000 et jusqu’à 5000 salariés), la SAGEM qui s’est installée en1933/34 (2400 salariés), et LANDIS-et-GYR en 1940 (1000 salariés), soit 8000 à 9000 emplois dans des activités qui fonctionnent bien et laissent présager un futur radieux.

A cela s’ajoute un tissu de PME dynamiques à l’échelle nationale.

La zone industrielle de Blanzat créée en 1960 affiche complet dix ans plus tard, mais il s’agit de simples transferts d’entreprises au sein du bassin montluçonnais.

En 1973 a lieu la création avec Domérat d’un syndicat intercommunal pour l’aménagement d’une zone industrielle à Châteaugay dont le démarrage va être lent.

Deux entreprises prometteuses arrivent sur le bassin montluçonnais : BREA et AMIS, qui travaillent pour le secteur porteur de l’automobile.

La formation

Pendant la période des « Trente Glorieuses », on a su développer et enrichir l’offre de formation, notamment celle en rapport avec les activités industrielles du secteur.

Le projet de la création de l’ENET était, sur une idée de Marx Dormoy, de réunir en un même lieu toutes les formations techniques et technologiques, masculines et féminines, tous niveaux confondus. Il a fallu attendre les années 50 pour que ce projet aboutisse, sous l’égide de la municipalité, alors dirigée par André Southon. L’ENET deviendra plus tard le lycée Paul Constans.

Cette offre s’est encore élargie avec le projet de l’Institut Universitaire de formation (IUT), construit sur la colline des Guineberts, avec une première rentrée en octobre 1968 de 120 étudiants en génie mécanique et génie électrique.

Pour accompagner le baby-boom des années 50, de nombreuses écoles, puis collèges (dont Jean Zay en 1963) ont été construits.

Le logement

En 1968, la croissance de la population montluçonnaise est telle qu’elle a frôlé les 58000 habitants.

En matière de logements, on est passé du « mal logement » à la construction de nouveaux logements en habitat collectif. Les années 50 et 60 avaient vu la construction de Beaulieu Droits de l’homme, Rue Neuve et Pierre Leroux. L’îlot insalubre de Villars a été détruit. D’autres constructions nouvelles ont eu lieu à Rimard, Fontbouillant (1236 logements) Bien-Assis (937 logements), la Verrerie (516 logements).

La crise avec le choc pétrolier : première vague de chômage

Le basculement dans la crise a lieu après une réunion de l’OPEP, suite à la guerre qui oppose Israël et les États arabes. Après le choc pétrolier en 1973, le prix du baril se met à flamber alors que l’économie mondiale est basée sur le pétrole abondant et pas cher. Commence alors ce qui est défini par la presse comme « une décennie difficile », de 1975 à 1985.

C’est le début d’une période de chômage, au départ avec les PME qui n’ont pas une trésorerie très importante. Le domaine du textile et de la confection est le premier touché avec une main-d’œuvre essentiellement féminine de faible qualification et peu rémunérée. La concurrence à bas coût des pays de l’Europe du sud se fait sentir.

TIM, le Tricotage industriel, ferme ses portes en 1971. Quarante emplois sont supprimés. L’entreprise MAVEST perd 150 emplois, puis une cascade d’entreprises suit comme HERMEL COFAL qui perd 60 emplois en 1979, et CCB sur la zone de Blanzat repris par ALL MODE qui perd 88 emplois en 1979.

La chemiserie ROUSSEAU, filiale du groupe textile Boussac, installée à Montluçon depuis 1947, qui a employé jusqu’à 500 personnes et a connu des vagues de licenciements, ferme ses portes en 1981, entraînant la suppression de 395 emplois, après 13 mois d’occupation de l’usine. La chemiserie Rousseau est devenue un lieu emblématique de luttes sociales avec la rébellion des ouvrières.

750 à 800 emplois dans le textile, essentiellement féminins, disparaissent dans les années 1980 du paysage montluçonnais.

Deuxième vague de chômage

La deuxième vague d’entreprises touchées par la crise concerne celles qui ont survécu jusqu’à présent à la désindustrialisation, notamment dans le secteur de la chimie.

La société PÉCHINEY-SAINT-GOBAIN, rue de la Glacerie, qui devient PROCHAL puis SEP (Société d’emballages plastiques) dépendant du groupe RHONE-POULENC, subit une baisse progressive des effectifs, de 600 emplois en 1972 à 230 en 1978. Le site ferme totalement en 1982.

Le lycée professionnel Einstein s’implante sur ce site, en conservant une partie des anciens bâtiments à titre de rappel de ce passé industriel.

Après cette fermeture, le secteur de la chimie est encore représenté sur Montluçon par quelques entreprises dont DIAMANTINE.

Dans le prolongement de SAINT-JACQUES, les « ateliers de la Ville-Gozet », spécialisés dans l’usinage, sont repris par PINGUÉLY, entreprise de levage et manutention, puis en 1962 par l’américain JOY de renommée mondiale, axé sur l’extraction minière, les carrières et travaux publics. Mais 1978 voit la fermeture totale de l’entreprise, avec les 120 derniers emplois supprimés.

L’entreprise BREA reprendra partiellement le site, ainsi que la SOTRALEM, société de levage et manutention. De ce site subsiste encore depuis 2010 une friche industrielle vers le « Pont supérieur ».

Dans les années 70, le secteur de l’ameublement était encore bien représenté : plusieurs entreprises vendaient mais aussi fabriquaient des meubles, tels que BODMER, DUCREUZET, et DEKAZEMAKER pour les meubles d’art et copies d’anciens. Or ce secteur périclite à son tour suite à cause d’un changement de mentalité : les jeunes veulent des meubles neufs moins chers. Au début des années 1980, il ne reste plus rien de l’industrie de l’ameublement.

L’entreprise DONALDSON, installée sur la zone de Blanzat, qui fabriquait des filtres à air pour l’agriculture et l’industrie, disparaît dans les années 1980, entraînant une perte de 90 emplois. A.T.E. et ÉCO-France subiront le même sort. ZÉLANT-GAZUIT, fleuron dans le domaine du chauffage et du calorifugeage, met la clef sous la porte en 1986, malgré les reprises en cascade.

La SNCF était aussi un vivier d’emplois très important. 530 agents travaillaient sur le site en 1952 pour les trois grands pôles : gare marchandises, gare voyageurs, et dépôt SNCF. En 1967, il en restait encore 410.

Mais en 2010, il ne restait plus qu’une trentaine d’agents de conduite du fait de la fermeture des lignes, contre 200 en 1952.

Près de la mairie, place Jean Jaurès, le bâtiment qui abritait « l’arrondissement », centre de gestion administrative de la SNCF, qui fournissait près de 250 à 300 emplois administratifs, fermera en 1971. Le centre d’entretien et de réparation du matériel roulant de la Loue qui comptait 200 emplois en 1972 sera fermé en 1976.

Dans le domaine ferroviaire, Montluçon a ainsi perdu 800 à 900 emplois. La gare de Montluçon de nos jours n’est plus que « l’ombre de l’ombre » de ce qu’elle était avant 1970.

La Banque Populaire qui avait son siège social à Montluçon a perdu des emplois en faveur de Clermont-Ferrand lors de la création de la Banque Populaire de l’Allier et de Roanne.

 

Octobre 1983, dépôt de bilan de DUNLOP

Cependant la prise de conscience des Montluçonnais ne sera réelle qu’avec les déboires de Dunlop, encore poids lourd du bassin Montluçonnais en 1970.

De 1970 à 1983, l’entreprise DUNLOP connaît de sérieuses difficultés. Les effectifs du personnel ont chuté de plus de 30 %. En 1983, l’usine compte encore cependant 2783 salariés. DUNLOP fabrique encore à Montluçon des pneus voitures, camionnettes, motos, poids lourds, avions, et agraires, ainsi que des balles de tennis.

Le 6 octobre 1983, le journal La Montagne titre sur un « dépôt de bilan » de Dunlop France, qui affecte plusieurs unités de production en France. C’est la catastrophe. Ce dépôt de bilan s’accompagne d’un vaste plan social. Un cinquième des salariés qui ont entre 50 et 54 ans sont mis en pré-retraite.

« Dunlop qui mord la poussière », entraîne dans sa chute de nombreux sous-traitants dans les secteurs de l’industrie, du bâtiment, transports, travaux publics, et commerces. La situation est extrêmement grave et provoque un réflexe d’unité locale avec les grandes manifestations du 14 octobre 1983, puis celle de février 1984 avec élus en tête et près de 15000 manifestants. Un comité de soutien est mis en place.

André Touret, écrivain de l’histoire locale, faisait observer : « Pourtant, l’usine accumulait les difficultés depuis des années, à tel point que certains parlaient d’une usine en état de “mort clinique” et s’étonnaient qu’elle ait pu survivre si longtemps ».

En juillet 1984, la visite du président François Mitterrand accueilli par le maire Pierre Goldberg (PC) et le député Albert Chaubard (PS) suscite de l’espoir, mais le chef de l’État déclare « qu’on ne peut pas tout attendre de l’État ».

Plusieurs firmes d’envergure sont alors susceptibles de reprendre DUNLOP : les américains FIRESTONE et GOODYEAR, l’italien PIRELLI, le japonais SUMITOMO, et MICHELIN, proche concurrent. Les Japonais demandent un climat de paix sociale. Le prix à payer est un millier de suppressions d’emploi. L’accord est signé à partir de juillet 1984, avec conservation de la marque DUNLOP. Les Japonais rachètent l’usine et le stock. Ils constatent qu’il y a un énorme investissement à faire concernant la modernisation des machines et apportent d’autres méthodes de travail, par le biais de cercles de qualité et de stages au Japon. Les ateliers poids lourds et agraires sont fermés. L’entreprise CHARVERON qui œuvrait dans ce sillage va disparaître. Les cars DUNLOP sont supprimés.

SUMITOMO connaît à son tour des difficultés au milieu des années 90 qui entraînent la suppression de la production des pneus d’avion et des balles de tennis. SUMITOMO est repris par GOODYEAR qui décide à son tour de spécialiser la production et de la réduire à celle des pneus camionnettes et pneus motos.

Pour le centenaire de l’usine en 2020, l’entreprise ne compte plus que 500 à 600 salariés.

L’année 2022 est pour GOODYEAR/DUNLOP celle de la réorientation vers le pneu moto haut de gamme à haute valeur ajoutée et l’abandon programmé de la fabrication des pneus camionnettes et pneus scooter.

Le technopôle de la Loue

La restructuration des espaces délaissés suite à cette baisse d’activité permet la création de la zone d’activités « Technopôle de la Loue », à proximité de l’autoroute A 71. Cette zone de 45 hectares destinée à une soixantaine d’entreprises dans le domaine des industries, services, loisirs et environnement prend son essor en 2017, avec 1600 salariés. Il s’agit surtout de transferts d’entreprises locales.

Zone de Châteaugay

En même temps la zone de Chateaugay créée en 1983 cherche à se développer,. À l’aube des années 2000, elle devient une zone artisanale et commerciale avec, entre autres, l’installation de Monsieur Bricolage et Brico-dépôt pour le bricolage, Jardiland pour le jardinage, et bien sûr la locomotive, le centre Leclerc.

Désenclavement

AVIOPARC est un projet qui devait favoriser le désenclavement aérien de Montluçon avec les aérodromes de Villars et de Lépaud. Il n’a pas véritablement abouti.

En 2011, le désenclavement ferroviaire avait un temps fait rêver avec un possible tracé du TGV qui « aurait pu passer par Montluçon », sans concrétisation.

Le seul désenclavement réussi est celui de l’axe autoroutier de l’A71, et de la bretelle qui permet ce raccordement à l’A 71. Pour l’axe de la RN 145, les travaux vont être réalisés avec un retard d’une trentaine d’années.

LANDIS et GYR

Cette entreprise spécialisée dans la fabrication de compteurs et disjoncteurs a réussi à se maintenir autour de 1900 à 2000 salariés autour des années 70. Cette unité a cependant tardé à comprendre qu’il fallait qu’elle se diversifie pour ne pas dépendre d’un seul et unique client, EDF. Le siège de LANDIS et GYR se trouve alors à Montluçon et le produit est élaboré entièrement sur place.

En 1998, LANDIS et GYR devient SIEMENS. C’est la fin de la diversification et le début de l’externalisation de certaines activités. En 2011, LANDIS et GYR devient filiale de TOSHIBA. L’entreprise se positionne sur la recherche et l’assemblage du compteur LINKY.

 

L’entreprise ne compte plus que 120 salariés en 2015. L’externalisation donne naissance à plusieurs entreprises qui se développent sur le parc MÉCATRONIC situé sur la commune de Saint-Victor. Ces entreprises auront du mal à survivre.

Le site de LANDIS et GYR, surdimensionné, va en grande partie être reconverti dans l’activité commerciale, notamment INTERMARCHÉ.

SAGEM/SAFRAN

EN 1975, la SAGEM occupe un site de 40 hectares sur la Côte Rouge, et compte 2500 salariés. Elle produit alors des senseurs inertiels, des gyromètres et accéléromètres, des plates-formes gyroscopiques, des équipements frigorifiques et miniers dont les fameuses haveuses Sirius qui sont exportées jusqu’en Chine. Un des principaux clients de la SAGEM est la Marine, ce qui fragilise l’entreprise lorsque le budget de la défense nationale est en baisse.

Dans les années 70, l’activité de téléphonie est très développée, dans des ateliers où l’on emploie beaucoup de main d’œuvre féminine. Les locaux ont été agrandis.

La SAGEM possède une fonderie appelée fonderie de Saint-Jean qui emploie une soixantaine de personnes.

Le secteur de l’optique joue un rôle très important dans les fabrications. Un hall optronique (optique et électronique) est dédié à ce secteur en plein essor.

L’usine travaille son image de marque dans les années 80 en modernisant son aspect. Le fameux car de ramassage « le lézard vert » destiné au personnel est supprimé.

Dans les années 80, la plupart des fabrications de la SAGEM arrivent en bout de course. Des activités civiles de complément sont recherchées : TV, téléphonie, décodeurs, pièces pour l’automobile. Mais cela ne suffit pas à maintenir l’emploi qui s’effondre : de 2100 salariés en 1987, on passe à 1130 en 1996.

On joue alors sur les amortissements sociaux, pré-retraites, réduction des horaires, recours à l’intérim pour faire face aux difficultés.

Dans les années 2000, les commandes militaires de l’État redémarrent, d’où une augmentation des effectifs jusqu’à 1200 salariés. De nouvelles orientations sont prises. En 2003, de nouveaux bâtiments sont construits pour la pyrotechnie et l’assemblage des drones.

Un vrai changement d’identité et d’esprit va s’opérer dans les années 2000 et la SAGEM va devenir SAFRAN. Les dirigeants des entreprises, qui étaient auparavant d’anciens ingénieurs des Arts et Métiers, deviennent des DRH qui gèrent des ressources humaines.

SAFRAN a enregistré un record avec la commande de 3000 centrales inertielles utilisant la technologie HGR (ou gyroscopes à résonateur hémisphérique). Pour répondre à ce succès commercial, la capacité de production de l’usine CORIOLIS, construite sur le site de Montluçon pour un coût de 50 millions d’Euros, à l’emplacement des anciens jardins ouvriers, a été augmentée.

En 2014, l’usine de Montluçon SAGEM/SAFRAN a fêté ses 80 ans. Ce site, classé « secret défense », a ouvert ses portes pour l’occasion.

En résumé, le cumul d’emplois pour SAGEM, DUNLOP et LANDIS passe de 7000 en 1970 à 2000 en 2020.

AMIS et BREA

Ce sont deux atouts prometteurs de la filière automobile.

AMIS (Ateliers mécaniques et industries spéciales), installée depuis 1970, comptait 233 salariés en 1990. Elle se maintient avec des effectifs qui avoisinent 550 salariés en 2021.

BREA, de 1970 à 2006, fabriquait des pièces d’aluminium pour l’automobile et a connu un plein essor. L’usine s’est installée à Vaux en 1992 et a grimpé jusqu’à 400 à 500 salariés. Sa production s’orientait à 60 % vers l’automobile et 25 % vers les poids lourds. Suite à des problèmes de gestion, l’entreprise a été placée en liquidation judiciaire en 2007. L’usine devient ensuite Bréalu en 2008, D.M.I en 2011, puis CAST’AL en 2013 avec 168 salariés.

Une branche, la fonderie d’aluminium sous pression, dirigée par le petit-fils du fondateur René Bréa, s’est maintenue sur le technopôle de la Loue. Elle s’est positionnée sur des marchés en expansion et a créé un secteur « recherche et développement » pour augmenter sa compétitivité.

Le commerce montluçonnais dans la tourmente :

Le monde du commerce va connaître une véritable révolution avec l’installation de grandes surfaces généralistes. Mammouth a apporté 140 emplois, Leclerc, aux Marais et route d’Évaux, 130, Intermarché de la Rotonde 60, Record/Continent/ Carrefour 200. Dans le même temps, les épiceries de quartier ont fermé les unes après les autres.

Des grands magasins spécialisés se sont ensuite installés dans le domaine du bricolage, de l’ameublement et du sport.

L’avenir du territoire

La périurbanisation accélérée, avec la construction de lotissements comme le Cros et Bressolles à Domérat, explique en partie le déclin démographique de Montluçon, 56000 habitants en 1975, 44000 en 1990 et seulement 33000 en 2022. On peut envisager 30000 habitants en 2030…

Tout cela s’accompagne de déconstruction : barres d’immeubles de Fontbouillant, quartier de la Verrerie. De même, dans le domaine scolaire, le nombre d’écoles diminue. Le collège Jean-Jaurès ferme en 1986 et le premier cycle du LEM suit en 1988.

En ce qui concerne l’avenir du territoire Montluçonnais, la SOFRES constate que le tissu économique n’a pas pu se régénérer autour d’activités nouvelles, faute d’avoir su anticiper les mutations majeures des années 80.

En 1995, Pierre Couderc, qui a beaucoup écrit sur l’histoire locale, s’interroge sur le futur de Montluçon, en concluant que la période de croissance est bien finie et l’avenir très incertain.

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