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Chateau-Bien-Assis

Les Amis de Montluçon

Société d'Histoire et d'Archéologie

Versailles, le Roi et son Domaine

Publication

Activité associée

« Versailles », le nom du chef-d’œuvre de l’art classique français avec son château et ses jardins auréolés du pouvoir absolu du Roi, vient tout de suite à l’esprit des auditeurs à cette évocation. Mais quels ont été les prémices de la création de ce domaine, creuset de la magnificence royale ?

En sa qualité de spécialiste du foncier et suite à un congrès professionnel des SAFER qui s’est tenu, à Versailles, en novembre dernier, Pierre Missioux s’est penché sur la vaste opération foncière, véritable aménagement du territoire, qui a contribué à la constitution de ce domaine initié par Louis XIV.

Adhérent aux Amis de Montluçon depuis de nombreuses années, Pierre Missioux s’est attaché en outre à trouver un lien entre ce domaine du Roi et le Bourbonnais. Étienne Jehannot de Bartillat, par exemple, fut seigneur d’Huriel et garde du Trésor Royal sous le règne de Louis XIV. Celui-ci aurait dit que parmi tous les gens qui l’avaient servi, Étienne Jehannot de Bartillat était un de ceux qui l’avaient le moins volé.

Pour la reconstitution de cette épopée foncière, Pierre Missioux s’est appuyé sur deux ouvrages remarquables :

– l’étude publiée en 2000, « Versailles, le Roi et son Domaine » de Vincent Maroteaux, archiviste paléographe et actuel directeur des Archives de la Seine-Maritime.

– et plus récemment une publication de 2015, « Introduction à l’histoire environnementale » de Grégory Quenet, professeur à l’université de Versailles-Saint-Quentin et à Sciences Politiques. C’est aussi un peu le père en France de l’histoire de l’environnement, disciple du sociologue et anthropologue Bruno Latour, a souligné le conférencier.

En s’appuyant sur ces deux auteurs, Pierre Missioux va donc présenter Versailles sous trois aspects, la constitution du domaine royal, le rôle de la chasse, la problématique de l’eau, et évoquera quelques considérations sur les fermiers du roi.

La constitution du domaine royal

Jusqu’à la fin du règne d’Henri IV, Versailles n’était qu’un village de 400 âmes, sur la route de Paris à Dreux et vers la Normandie. Le roi possédait peu de terres et de bois dans l’ouest parisien, hormis le château de Saint-Germain.

La Cour délaisse peu à peu le Val de Loire et s’installe au Louvre, à Saint-Germain, Fontainebleau et Compiègne. D’après les historiens, c’est à cette époque-là que se constituent les grandes propriétés aristocratiques, avec des parcs boisés aménagés autour des châteaux, comme celle de la famille de Gondi, banquiers florentins qui ont suivi Catherine de Médicis en France au XVIe siècle. Le prestige qui s’attache à la possession de la terre et l’intérêt pour la chasse motivent cette forme de concentration foncière.

Louis XIII est amateur de chasse et commence par acheter une garenne de deux hectares en 1622, au sommet d’une butte où il fait construire un petit château avec deux objectifs, avoir un pied-à-terre pas trop loin du Louvre pour chasser, et aussi pour s’isoler. Plusieurs vagues d’acquisition se suivent et à son décès en 1643, il laisse une propriété d’environ 350 hectares.

S’ensuit la période de la Fronde entre 1648 et 1653. Le jeune roi Louis XIV âgé d’une quinzaine d’années revient à Versailles et décide d’acquérir des « …terres propres à nostre dessein ». Il achète alors des petites parcelles, grandes propriétés et seigneuries. On parlerait aujourd’hui, souligne Pierre Missioux, « d’acquisitions systématiques ».

Ses successeurs, Louis XV et Louis XVI, partageront cette fringale foncière. Ce n’est qu’en août 1789 que Louis XVI signera la dernière acquisition foncière.

Dès 1683, un an après l’installation officielle de la Cour à Versailles, le domaine rassemblait 8000 hectares. À titre de comparaison, la plus grande propriété royale à l’époque était celle de Chambord avec 5400 hectares entièrement boisés.

À la mort de Louis XIV, le domaine royal de Versailles atteint 11 000 hectares en 1715, puis 15 000 hectares en 1789.

Louis XVI achètera les domaines de Rambouillet et de Saint-Cloud. La famille royale avec le Grand Dauphin, les enfants naturels légitimés et la branche cadette détiennent 23 000 hectares, soit l’équivalent de 10 % de la superficie de l’actuel département des Yvelines. À la veille de la Révolution, le domaine royal à l’ouest de Paris atteindra des surfaces considérables.

En 1683, sur les 8000 hectares détenus par le roi, 3500 sont des terres agricoles et 2500 sont des bois. On compte aussi quelques étangs, friches et landes. Cet espace destiné à la chasse n’est pas entièrement boisé, contrairement à Chambord.

Ce domaine s’étendait sur quinze paroisses et en enclavait huit : Bailly, Bois-d’Arcy, Buc, Fontenay-le-Fleury, Guyancourt, Noisy-le-Roi, Rennemoulin et Saint-Cyr.

Les villages de Trianon et de Choisy, quant à eux, ont purement et simplement été rasés, églises et cimetières compris. Celui de Versailles a subi le même sort. Des routes ont été détournées.

Deux grandes unités composaient le Domaine :

– Le Petit Parc dû au génie de Le Nôtre avec ses jardins, bassins et bosquets savamment ordonnés, le tout enveloppé par des bois.

– Le Grand Parc, prolongeant le précédent sur des milliers d’hectares agricoles et boisés, immense territoire de chasse.

Du point de vue opérationnel, c’est la surintendance des bâtiments du roi qui procède à l’acquisition des terres, évaluation des biens, indemnisation des propriétaires, à l’amiable, par échange ou par expropriation. Le roi demande l’acquisition de tout les parcelles de bois enclavées dans le domaine dans un rayon de six km autour du palais. Il est un maître d’ouvrage pressé qui n’attend pas la signature des actes pour prendre possession des terres de façon anticipée, et l’on trouve quelquefois dans les archives des traces de procès car dans certains cas l’indemnisation tarde plusieurs années à venir.

Il faut resituer ces opérations d’acquisition dans le cadre de l’Ancien Régime avec l’imbrication des juridictions, des privilèges, et l’enchevêtrement des compétences.

Les cultivateurs n’ont parfois même pas le temps de lever la récolte de leur parcelle.

Le rythme des acquisitions va se ralentir à partir des années 1690 en raison de conflits armés dans le Nord de l’Europe, qui mobilisent les finances publiques.

La construction du château

Parallèlement à la constitution du domaine foncier, le château de Louis XIII, par campagnes de constructions successives menées de 1669 à 1684, devenait le cœur de l’immense palais voulu par son fils, prenant peu à peu la physionomie que nous lui connaissons aujourd’hui.

Un tableau de Van der Meulen représente ce chantier titanesque où les accidents et les épidémies ont entrainé la mort de nombreux ouvriers.

Plan de Versailles en 1665

Dans une lettre du 12 octobre 1678, Mme de Sévigné s’est faite le témoin de cette « mortalité prodigieuse des ouvriers dont on remporte toutes les nuits, comme à l’hôtel Dieu, des charrettes pleines de morts ».

La chasse

Autant la construction du palais et l’aménagement des jardins, bosquets et jets d’eau étaient importants pour illustrer la toute-puissance royale, autant l’étendue du domaine permettait de satisfaire une passion, la chasse.

La dimension cynégétique a aujourd’hui disparu. Les traces de cette activité ne sont plus visibles de nos jours. La pratique de cette passion a cependant bouleversé tous les équilibres naturels, sociaux, juridiques pour que le roi dispose en permanence d’un domaine où il pouvait chasser à n’importe quel moment, selon son bon plaisir.

Pour mesurer l’ampleur de cette passion, il suffit de considérer le temps consacré par les monarques à traquer le gibier.

Louis XIV, à la fin de son règne, chassait de 110 à 140 jours par an et quand il ne pouvait plus monter à cheval, il chassait à partir d’un attelage. Louis XV chassait au minimum trois jours par semaine. Les chiffres des pièces de gibier abattues sont impressionnants. En trois heures de chasse, un contemporain a noté que le roi abattit 318 pièces de gibier, le lundi suivant 135.

Louis XVI a consacré 196 jours à la chasse en début de règne en 1775. En treize ans, il a noté scrupuleusement avoir tué, entre 1774 et 1787, 189 251 pièces et 1274 cerfs, une véritable hécatombe. Les chiffres rapportés sont hallucinants.

Il fallait donc qu’il y ait en permanence du gibier en abondance dans le domaine. Des cervidés y ont parfois été introduits, en provenance d’autres forêts royales. Mais pour le gibier à plumes, trois faisanderies ont été créées sur place, dotées de parcs gazonnés, recouverts de grillage pour protéger les élevages des rapaces.

Par ailleurs, vingt-cinq remises à gibier, de 5 hectares chacune, ont été implantées au milieu des parcelles cultivées. Il s’agissait de bosquets et de friches où le gibier pouvait se réfugier. De là, les gardes-chasse pouvaient faire fuir le gibier sur le passage du roi.

Un mur d’enceinte de 40 km percé de vingt-quatre portes empêchait le gibier de s’échapper du domaine. Il fallait nourrir les animaux l’hiver et les agriculteurs devaient faire des cultures qui leur étaient spécifiquement destinées.

Il ne fait aucun doute que c’est à Versailles, grâce à tous ces aménagements et à la présence d’un personnel nombreux et diversifié dédié à cette activité, que la vénerie royale a atteint son apogée.

À noter enfin que sous le règne de Louis XIV est intervenu un événement de grande portée : l’extermination du loup en Île-de-France, en grande partie due au talent de louvetier du Grand Dauphin.

Versailles, territoire sans eau

À part l’existence de quelques marais et du modeste ru de Gally, Versailles était, avant le roi, un territoire sans eau, sans rivière, sans fleuve, privé d’eau courante de qualité.

Comment une telle concentration humaine a-t-elle pu se produire sur un site dépourvu d’eau, s’interroge Grégory Quenet ?

L’alimentation des fontaines et des jeux d’eau que Louis XIV n’a cessé de multiplier, ainsi que celle de la ville, a représenté dès le début un énorme défi technique.

Les plus grands savants ou ingénieurs de l’époque, les meilleurs artisans de France et d’Europe ont cherché à relever ce défi technique colossal. Des travaux hydrauliques pharaoniques ont été engagés. La première étape a été de drainer toute la région, soit 3000 hectares, d’alimenter des étangs, et de détourner le cours naturel de la Bièvre à proximité. L’eau était alors acheminée jusqu’à Satory grâce à des moulins à vent qui actionnaient des pompes.

En 1669 et 1672 ont été lancés les grands jets d’eau dans le parc de Versailles. Malgré un réseau de 34 km de conduites et d’aqueducs qui reliait l’ensemble du système, l’approvisionnement en eau demeurait insuffisant.

La machine de Marly

Située sur Bougival et réalisée entre 1681 et 1685 par un maître charpentier liégeois, une énorme machine, dite machine de Marly a été installée sur une rive de la Seine.

Bien que cette dernière soit distante d’une dizaine de kilomètres de Versailles, elle s’écoule à un niveau inférieur de plus de 100 mètres par rapport à celui de l’emplacement du château. Il s’agissait de puiser l’eau du fleuve, de la propulser à 132 mètres de hauteur jusqu’à un aqueduc, dit de Louveciennes, le tout à l’aide de quatorze grandes roues à aubes de 12 mètres de diamètre qui alimentaient 250 pompes, dans un bruit énorme.

En 1715 par exemple, 1600 jets d’eau ont pu être activés. La machine de Marly produisait 3200 m3 d’eau par jour, alors qu’on en avait espéré le double.

Mais le drainage était insuffisant, tout autant que la machine de Marly. La seule solution était le détournement d’un fleuve. On a pensé à la Loire et à l’Essonne mais le choix se porta sur l’Eure. Le surintendant Louvois a suivi ce chantier et en a confié l’exécution à Vauban.

Au plus fort du chantier, 30 000 personnes – dont les deux tiers étaient des soldats – travaillaient à cet exploit. La mortalité était très importante, en partie à cause du paludisme.

Le chantier n’a jamais été achevé et à la mort de Louvois, les travaux ont été arrêtés en 1688 en raison de la guerre contre la France déclenchée par les pays de la Ligue d’Augsbourg, conflit qui dura neuf ans.

À partir de 1817, la machine de Marly fut démontée et remplacée successivement par différentes pompes plus performantes, jusqu’à des électropompes en 1968, refoulant 1103 m3 par heure. Modernisé, le dispositif alimente aujourd’hui en eau 22 communes dont Versailles.

Le grand canal imaginé par Le Nôtre, orienté est-ouest, élément emblématique du domaine, a été creusé entre 1668 et 1679. Il s’inscrit dans la grande perspective Est-Ouest. Alimenté par le ru de Gally, le Grand Canal, avec ses 23 hectares d’eau, a également joué un rôle crucial dans l’assainissement des marais préexistants.

Lors de fêtes somptueuses, Louis XIV y faisait naviguer toute une flottille, comprenant un trois-mâts, une galère, des gondoles et bien d’autres embarcations. Pour cela, une trentaine de marins étaient employés, d’où le nom du quartier voisin, le quartier des Matelots.

Longtemps oublié, cet axe est-ouest, très visible pendant les épreuves des jeux olympiques de Paris 2024, fait désormais l’objet d’un ambitieux projet de restauration par la communauté d’agglomération de Versailles Grand Parc.

Il existe une autre retenue d’eau de 14,4 hectares, l’Étang des Suisses, qui fait face à l’orangerie tout près du Potager du Roi, dont la réalisation est contemporaine de celle du Grand Canal.

Force est donc de constater que la collecte puis le transport de l’eau jusqu’au palais de Versailles ont profondément modifié le réseau hydrographique de toute une région.

Les fermiers du Roi

Les deux tiers du domaine étaient des terres cultivées occupées par des agriculteurs. À l’approche de la Révolution, on comptait 31 fermes qui se partageaient près de 4000 hectares, soit une moyenne de 130 hectares par unité.

L’extrême concentration du gibier générait en permanence des dégâts sur les cultures. Les lapins, en particulier, étaient devenus un tel fléau que Turgot promulgua un arrêt en 1776, applicable à Versailles et à l’ensemble du royaume prévoyant leur élimination et l’indemnisation des fermiers.

Le Parlement de Paris a dû réviser les critères d’indemnisation des cultivateurs, pour mettre fin à la pratique de la plainte.

Les fermiers étaient contraints de mettre en culture certaines parcelles uniquement pour nourrir les animaux. Mais si la surpopulation animale était un problème pour les agriculteurs, le réseau de drainage imposait aussi des contraintes car il fallait veiller à la qualité de l’eau.

Les baux

Plusieurs régimes de baux se sont succédés pour les  mises en location. En 1732 on mit fin au système de l’adjudication. On demanda aux agriculteurs, déjà présents sur le domaine et qui en connaissaient bien les contraintes, d’étendre leur superficie de façon à ne pas faire venir des exploitants de l’extérieur, lorsque des fermes se libéraient. En 1732, on mit fin au système d’adjudication des fermages. De 1741 jusqu’à la fin du règne de Louis XV, on institua la ferme générale confiée à un régisseur. Enfin, dernière étape, le choix des fermiers relevait d’un accord entre le gouverneur de Versailles et l’administration des chasses. La durée des baux fut portée à 9 ans au XVIIIe siècle pour permettre aux fermiers d’amortir leurs investissements.

On peut se poser la question de ce que pensaient ces fermiers de la gestion du Roi à la Révolution. Leurs avis ont été consignés dans les cahiers des doléances des paroisses du Grand Parc, rédigés en 1789. Si les fermiers ne se plaignaient d’avoir le roi comme propriétaire bailleur, ils déploraient les nombreux dégâts causés aux cultures par le gibier et par le passage des équipages. Dès le départ du roi pour les Tuileries en octobre 1789, les remises à gibier furent détruites et leur sol retrouva une activité agricole.

Il faut rappeler que la population à Versailles était partie de « 400 âmes » pour aboutir à 50 000 personnes à la veille de la Révolution, et que cela représentait un débouché important pour les agriculteurs. Il y avait donc des contraintes mais aussi des avantages.

À la fin du règne de Louis XVI, que ce soit sous la Révolution, l’Empire ou la Restauration, tous sont conscients de la valeur patrimoniale et artistique du château mais ne parviennent à redéfinir sa vocation. C’est Louis-Philippe 1er qui décida d’en faire un musée consacré à toutes les gloires de la France, inauguré le 10 juin 1837.

L’arrivée du train, deuxième ligne à être ouverte dès 1839, a constitué une évolution considérable.

Aujourd’hui l’État n’a conservé que 830 hectares sur les 15 000 d’origine, le Grand Parc a disparu et les 31 fermes ont été aliénées.

Pour les sept millions de personnes qui les visitent chaque année, le palais, ses dépendances et ses jardins sont considérés comme le temple de l’art du Grand Siècle et comme le monument d’une nation, dont la gestion a été confiée à un établissement public créé en 1995.

D’une certaine manière, Versailles annonce les grands travaux qui ont accompagné le développement de la région parisienne depuis la Libération jusqu’à la réalisation en cours du nouveau réseau de transport, le Grand Paris Express.

De façon très symbolique, la communauté d’agglomération a pris pour nom Versailles Grand Parc, en 2016.

Pour conclure, Pierre Missioux a évoqué Hyppolyte Fortoule (1811-1856), écrivain et homme politique, qui mieux que personne a résumé cette action du monarque, aménageur de la nature :

« …Si, près du château de Louis XIV, la nature n’a pu se soustraire à son despotisme, il semble que, pour être admise à faire sa cour au grand roi, elle aussi ait dû se soumettre à l’étiquette et prendre la livrée royale. Les révolutions ne l’en ont pas dépouillée. »

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