Chateau-Bien-Assis

Les Amis de Montluçon

Société d'Histoire et d'Archéologie

Comment allez-vous, Sire ?

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La santé de ceux qui assument la direction des affaires publiques n’a plus tout à fait à notre époque la même importance que jadis.

Sous l’ancien régime il en allait tout autrement : le même souverain se penchait durant tout son règne sur les affaires du pays. Fièvre, foie déliquescent, blessures de guerre, mal de dent, anémie, dépression, MST… autant de problèmes de santé qui faisaient que les décisions pouvaient se trouver bien compromises. C’est ainsi que l’on a pu voir les conséquences des crises hémorroïdaires dans la politique de Louis XI, des intestins dans celle de Louis XIV, de la petite vérole dans celle de Louis XV, sans oublier la défaite de Waterloo à cause d’un mauvais équilibre physique.

En ce qui concerne Napoléon III, il est impossible de contester l’influence que la maladie eut très tôt, non pas sur la bonne volonté de l’Empereur, mais sur sa force de résistance contre son entourage, sur son esprit de décision, sur sa détermination… Il est maintenant possible d’affirmer que le fameux calcul vésical qui tortura la vessie impériale fut la pierre d’achoppement du règne.

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